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LE PARC DE L'ECO-VALLEE

LE PARC DE L'ECO-VALLEEInauguré en janvier 2014 dans la vallée du Var, tout proche du nouveau stade Allianz Riviéra, le parc de l’Eco-Vallée est un espace naturel de 1,6 hectares, aménagé sur les anciennes pépinières de la Ville de Nice.

«  L'HISTORIQUE DE LA PEPINIERE
Dans les années 70, la pépinière municipale se situait au niveau de la Corniche Fleurie à proximité du Jardin Botanique.
Dans les années 80, les jardins de la ville se multiplient. La construction de l'Espace Masséna entraîne l'acquisition de terrains dans la plaine du Var afin de pouvoir produire et stocker un plus grand nombre de végétaux. Cette parcelle est une annexe du Centre de Production Horticole Municipal situé le long de la Traverse des Arboras. Ici, 8 personnes travaillaient à plein temps. Des palmiers étaient semés et suivis tout le long de leur développement. On trouvait également de jeunes plants d'espèces caduques (Melia, Paulownia, Albizia...) et d'espèces persistantes (Agrumes, Cupressus...). Lors des transplantations de palmiers, le personnel procédait au découpage des mottes et à la construction de bacs en bois cerclés de feuillards métalliques. Dans les années 90, pour des raisons de sécurité, le site est clôturé. Progressivement, la pépinière devient une zone de stockage pour les gros sujets. »

«  BIENVENUE AU PARC DE L’ECO-VALLEE
Bienvenue dans ce nouveau parc qui garde la mémoire de son ancienne vocation de pépinière municipale. Partez à la découverte de ce conservatoire de la biodiversité où la végétation méditerranéenne se marie avec bonheur aux espèces exotiques. Le site entièrement réhabilité vous offre son sentier botanique, ses pelouses, ses tables de pique-nique.
Le long du parcours, découvrez les différentes espèces de palmiers et d'arbres :
• Le palmier nain
• Le dattier des Canaries
• Le palmier chanvre
• Le palmier coton d'Amérique
• Le micocoulier
• Le caroubier
• Le cyprès du Cachemire
• Le chêne vert
• Le faux-poivrier
• L'olivier
MERCI DE RESPECTER CET ESPACE NATUREL »

(d’après les pancartes implantées sur le site).

 

 


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- 01 - LE PARC DE L'ECO-VALLEE - L'ACCUEIL


A propos de la photo 01 :

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LE PARC DE L'ECO-VALLEE
L'ACCUEIL

Les visiteurs sont accueillis par un descriptif détaillé des essences complantées le long des circuits pédagogiques :
«  BIENVENUE AU PARC DE L’ECO-VALLEE
Bienvenue dans ce nouveau parc qui garde la mémoire de son ancienne vocation de pépinière municipale. Partez à la découverte de ce conservatoire de la biodiversité où la végétation méditerranéenne se marie avec bonheur aux espèces exotiques. Le site entièrement réhabilité vous offre son sentier botanique, ses pelouses, ses tables de pique-nique.
Le long du parcours, découvrez les différentes espèces de palmiers et d'arbres :
• Le palmier nain
• Le dattier des Canaries
• Le palmier chanvre
• Le palmier coton d'Amérique
• Le micocoulier
• Le caroubier
• Le cyprès du Cachemire
• Le chêne vert
• Le faux-poivrier
• L'olivier
MERCI DE RESPECTER CET ESPACE NATUREL
 »

 

 


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- 02 - LE PARC DE L'ECO-VALLEE - LE PALMIER COTON D'AMERIQUE


A propos de la photo 02 :

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LE PARC DE L'ECO-VALLEE
LE PALMIER COTON D'AMERIQUE

Washingtonia filamentosa.
« Du latin « filium », fil, et « fera », porter, en référence aux longues fibres végétales blanches qui partent de la base inférieure des segments de la palme, syn. Brahea filamentosa, Pritchardia filifera, Sabal filifera, Washingtonia filamentosa...
Des millions d'exemplaires sont vendus tous les ans à travers le monde. Il est de croissance rapide (un peu moins tout de même que Washingtonia robusta) surtout si on lui choisit un emplacement ensoleillé et bien arrosé.
Rusticité : -10°C.
Habitat : Etats-Unis (sud de la Californie, ouest de l'Arizona) et Mexique (Baja California) dans les canyons et les gorges, en zones désertiques. Le « Palm Canyon », dans le Riverside County en Californie, est célèbre pour ses immenses colonies de plusieurs centaines de spécimens âgés. On rencontre une population naturelle des deux espèces de Washingtonia (W. filifera et W. robusta) en compagnie de Brahea armata dans un site près de Catavina Arroyo, Baja California.
Utilité : toutes les parties de la plante étaient utilisées par la population indienne locale (Cahuillas), qui cultivait cette espèce dans les oasis. Les feuilles servaient pour le tissage et la construction de toit de chaume. Les fruits étaient consommés après cuisson. En tant que plante ornementale, le Washingtonia filifera est, avec le Phoenix canariensis, le palmier le plus couramment cultivé des Tropiques aux pays tempérés.
Stipe : massif, solitaire, jusqu'à 18 m de hauteur et 1,20 m de diamètre, crevassé et de couleur marron. Les palmes desséchées restent longtemps accrochées au stipe, formant un « jupon », typique du genre Washingtonia.
Couronne : environ 30 feuilles palmées, presque rondes, très grandes, de couleur vert brillant avec plus de 60 segments plissés, qui donnent à la couronne toute entière un aspect plissé. Le pétiole de 1,50 m à 2 m de longueur, est vert, bordé de petites dents oranges moins nombreuses et moins dangereuses que celles du Washingtonia robusta.
Floraison : les Washingtonia sont hermaphrodites et un seul exemplaire peut produire des graines viables. Les inflorescences émergent tous les ans entre les feuilles (interfoliaire). Elles sont longues (jusqu'à 4 m), arquées et dépassent de plus d'un mètre la couronne de palmes. Les fleurs très nombreuses, de couleur chair, donnent naissance à des milliers de petits fruits ronds, de couleur noir brillant, de la taille de petits pois, contenant chacun une graine lisse et brillante de couleur marron foncé.
Multiplication : les graines fraîches peuvent germer rapidement, parfois quelques semaines après le semis, le plus souvent 1 à 3 mois plus tard. Les jeunes plantes se développent assez lentement les trois premières années puis la croissance s'accélère grandement. Les Washingtonia atteignent vite des proportions considérables (moins de 6 ans). »

(d’après les pancartes pédagogiques implantées sur le site).

 

 


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- 03 - LE PARC DE L'ECO-VALLEE - LE PALMIER COTON D'AMERIQUE


A propos de la photo 03 :

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LE PARC DE L'ECO-VALLEE
LE PALMIER COTON D'AMERIQUE

Washingtonia filamentosa.
« Du latin « filium », fil, et « fera », porter, en référence aux longues fibres végétales blanches qui partent de la base inférieure des segments de la palme, syn. Brahea filamentosa, Pritchardia filifera, Sabal filifera, Washingtonia filamentosa...
Des millions d'exemplaires sont vendus tous les ans à travers le monde. Il est de croissance rapide (un peu moins tout de même que Washingtonia robusta) surtout si on lui choisit un emplacement ensoleillé et bien arrosé.
Rusticité : -10°C.
Habitat : Etats-Unis (sud de la Californie, ouest de l'Arizona) et Mexique (Baja California) dans les canyons et les gorges, en zones désertiques. Le « Palm Canyon », dans le Riverside County en Californie, est célèbre pour ses immenses colonies de plusieurs centaines de spécimens âgés. On rencontre une population naturelle des deux espèces de Washingtonia (W. filifera et W. robusta) en compagnie de Brahea armata dans un site près de Catavina Arroyo, Baja California.
Utilité : toutes les parties de la plante étaient utilisées par la population indienne locale (Cahuillas), qui cultivait cette espèce dans les oasis. Les feuilles servaient pour le tissage et la construction de toit de chaume. Les fruits étaient consommés après cuisson. En tant que plante ornementale, le Washingtonia filifera est, avec le Phoenix canariensis, le palmier le plus couramment cultivé des Tropiques aux pays tempérés.
Stipe : massif, solitaire, jusqu'à 18 m de hauteur et 1,20 m de diamètre, crevassé et de couleur marron. Les palmes desséchées restent longtemps accrochées au stipe, formant un « jupon », typique du genre Washingtonia.
Couronne : environ 30 feuilles palmées, presque rondes, très grandes, de couleur vert brillant avec plus de 60 segments plissés, qui donnent à la couronne toute entière un aspect plissé. Le pétiole de 1,50 m à 2 m de longueur, est vert, bordé de petites dents oranges moins nombreuses et moins dangereuses que celles du Washingtonia robusta.
Floraison : les Washingtonia sont hermaphrodites et un seul exemplaire peut produire des graines viables. Les inflorescences émergent tous les ans entre les feuilles (interfoliaire). Elles sont longues (jusqu'à 4 m), arquées et dépassent de plus d'un mètre la couronne de palmes. Les fleurs très nombreuses, de couleur chair, donnent naissance à des milliers de petits fruits ronds, de couleur noir brillant, de la taille de petits pois, contenant chacun une graine lisse et brillante de couleur marron foncé.
Multiplication : les graines fraîches peuvent germer rapidement, parfois quelques semaines après le semis, le plus souvent 1 à 3 mois plus tard. Les jeunes plantes se développent assez lentement les trois premières années puis la croissance s'accélère grandement. Les Washingtonia atteignent vite des proportions considérables (moins de 6 ans). »

(d’après les pancartes pédagogiques implantées sur le site).

 

 


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- 04 - LE PARC DE L'ECO-VALLEE - LE PALMIER COTON D'AMERIQUE


A propos de la photo 04 :

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LE PARC DE L'ECO-VALLEE
LE PALMIER COTON D'AMERIQUE

Washingtonia filamentosa.
« Du latin « filium », fil, et « fera », porter, en référence aux longues fibres végétales blanches qui partent de la base inférieure des segments de la palme, syn. Brahea filamentosa, Pritchardia filifera, Sabal filifera, Washingtonia filamentosa...
Des millions d'exemplaires sont vendus tous les ans à travers le monde. Il est de croissance rapide (un peu moins tout de même que Washingtonia robusta) surtout si on lui choisit un emplacement ensoleillé et bien arrosé.
Rusticité : -10°C.
Habitat : Etats-Unis (sud de la Californie, ouest de l'Arizona) et Mexique (Baja California) dans les canyons et les gorges, en zones désertiques. Le « Palm Canyon », dans le Riverside County en Californie, est célèbre pour ses immenses colonies de plusieurs centaines de spécimens âgés. On rencontre une population naturelle des deux espèces de Washingtonia (W. filifera et W. robusta) en compagnie de Brahea armata dans un site près de Catavina Arroyo, Baja California.
Utilité : toutes les parties de la plante étaient utilisées par la population indienne locale (Cahuillas), qui cultivait cette espèce dans les oasis. Les feuilles servaient pour le tissage et la construction de toit de chaume. Les fruits étaient consommés après cuisson. En tant que plante ornementale, le Washingtonia filifera est, avec le Phoenix canariensis, le palmier le plus couramment cultivé des Tropiques aux pays tempérés.
Stipe : massif, solitaire, jusqu'à 18 m de hauteur et 1,20 m de diamètre, crevassé et de couleur marron. Les palmes desséchées restent longtemps accrochées au stipe, formant un « jupon », typique du genre Washingtonia.
Couronne : environ 30 feuilles palmées, presque rondes, très grandes, de couleur vert brillant avec plus de 60 segments plissés, qui donnent à la couronne toute entière un aspect plissé. Le pétiole de 1,50 m à 2 m de longueur, est vert, bordé de petites dents oranges moins nombreuses et moins dangereuses que celles du Washingtonia robusta.
Floraison : les Washingtonia sont hermaphrodites et un seul exemplaire peut produire des graines viables. Les inflorescences émergent tous les ans entre les feuilles (interfoliaire). Elles sont longues (jusqu'à 4 m), arquées et dépassent de plus d'un mètre la couronne de palmes. Les fleurs très nombreuses, de couleur chair, donnent naissance à des milliers de petits fruits ronds, de couleur noir brillant, de la taille de petits pois, contenant chacun une graine lisse et brillante de couleur marron foncé.
Multiplication : les graines fraîches peuvent germer rapidement, parfois quelques semaines après le semis, le plus souvent 1 à 3 mois plus tard. Les jeunes plantes se développent assez lentement les trois premières années puis la croissance s'accélère grandement. Les Washingtonia atteignent vite des proportions considérables (moins de 6 ans). »

(d’après les pancartes pédagogiques implantées sur le site).

 

 


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- 05 - LE PARC DE L'ECO-VALLEE - LE PALMIER COTON D'AMERIQUE


A propos de la photo 05 :

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LE PARC DE L'ECO-VALLEE
LE PALMIER COTON D'AMERIQUE

Washingtonia filamentosa.
« Du latin « filium », fil, et « fera », porter, en référence aux longues fibres végétales blanches qui partent de la base inférieure des segments de la palme, syn. Brahea filamentosa, Pritchardia filifera, Sabal filifera, Washingtonia filamentosa...
Des millions d'exemplaires sont vendus tous les ans à travers le monde. Il est de croissance rapide (un peu moins tout de même que Washingtonia robusta) surtout si on lui choisit un emplacement ensoleillé et bien arrosé.
Rusticité : -10°C.
Habitat : Etats-Unis (sud de la Californie, ouest de l'Arizona) et Mexique (Baja California) dans les canyons et les gorges, en zones désertiques. Le « Palm Canyon », dans le Riverside County en Californie, est célèbre pour ses immenses colonies de plusieurs centaines de spécimens âgés. On rencontre une population naturelle des deux espèces de Washingtonia (W. filifera et W. robusta) en compagnie de Brahea armata dans un site près de Catavina Arroyo, Baja California.
Utilité : toutes les parties de la plante étaient utilisées par la population indienne locale (Cahuillas), qui cultivait cette espèce dans les oasis. Les feuilles servaient pour le tissage et la construction de toit de chaume. Les fruits étaient consommés après cuisson. En tant que plante ornementale, le Washingtonia filifera est, avec le Phoenix canariensis, le palmier le plus couramment cultivé des Tropiques aux pays tempérés.
Stipe : massif, solitaire, jusqu'à 18 m de hauteur et 1,20 m de diamètre, crevassé et de couleur marron. Les palmes desséchées restent longtemps accrochées au stipe, formant un « jupon », typique du genre Washingtonia.
Couronne : environ 30 feuilles palmées, presque rondes, très grandes, de couleur vert brillant avec plus de 60 segments plissés, qui donnent à la couronne toute entière un aspect plissé. Le pétiole de 1,50 m à 2 m de longueur, est vert, bordé de petites dents oranges moins nombreuses et moins dangereuses que celles du Washingtonia robusta.
Floraison : les Washingtonia sont hermaphrodites et un seul exemplaire peut produire des graines viables. Les inflorescences émergent tous les ans entre les feuilles (interfoliaire). Elles sont longues (jusqu'à 4 m), arquées et dépassent de plus d'un mètre la couronne de palmes. Les fleurs très nombreuses, de couleur chair, donnent naissance à des milliers de petits fruits ronds, de couleur noir brillant, de la taille de petits pois, contenant chacun une graine lisse et brillante de couleur marron foncé.
Multiplication : les graines fraîches peuvent germer rapidement, parfois quelques semaines après le semis, le plus souvent 1 à 3 mois plus tard. Les jeunes plantes se développent assez lentement les trois premières années puis la croissance s'accélère grandement. Les Washingtonia atteignent vite des proportions considérables (moins de 6 ans). »

(d’après les pancartes pédagogiques implantées sur le site).

 

 


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- 06 - LE PARC DE L'ECO-VALLEE - LE PALMIER NAIN


A propos de la photo 06 :

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LE PARC DE L'ECO-VALLEE
LE PALMIER NAIN

(ou DE MEDITRRANEE) Chamaerops humilis.
« Les pépiniéristes du monde entier ne s'y sont pas trompés et le Chamaerops humilis est aujourd'hui l'un des palmiers les plus cultivés. Il est très rustique au froid, à la sécheresse et, fait non négligeable sur la façade atlantique, très résistant aux embruns. Il peut survivre à des températures de -12°C, où les feuilles peuvent être atteintes mais rarement le cœur. La plante sort normalement une nouvelle couronne de palmes après de tels froids, et même si la partie centrale de la plante est détruite, des rejets apparaîtront normalement au printemps suivant.
Du latin « humilis », bas.
Le Chamaerops humilis ne présente souvent qu'une courte partie aérienne à l'état sauvage, d'où son nom. En culture, ce magnifique palmier ornemental peut atteindre 8 mètres de hauteur avec plusieurs stipes inclinés et la beauté des spécimens âgés est absolument renversante.
Rusticité : -12°C.
Habitat : sud de l'Europe (Italie, Sardaigne, Espagne) et nord de l'Afrique (Maroc). Il semble également avoir été rencontré à l'état sauvage sur l'île de Malte. Le Chamaerops humilis est l'une des deux seules espèces de palmiers natifs d'Europe, avec le Phoenix theophrastii, endémique de Crète, également répandu en Turquie. Il pousse dans des zones sèches, sur des terrains rocailleux ou sableux, du bord de mer jusqu'à 1 200 m d'altitude (au Maroc), dans un climat plutôt froid en hiver. Certaines populations naturelles sont régulièrement couvertes de neige.
Utilité : les segments des palmes séchées servent au tissage de paniers et chapeaux en Sardaigne. On fabrique également des balais et brosses avec ses fibres. Au Maroc, on consomme le chou palmiste de la variété montagnarde.
Stipe : le stipe est recouvert de plusieurs couches de fibres marron entrelacées et des bases des anciens pétioles qui persistent plusieurs années après la chute des feuilles avant de se décomposer et de laisser apparaître un stipe annelé, relativement fin, de couleur gris-marron.
Couronne : de 30 à 50 feuilles palmées, de largeur très variable suivant les variétés (40 cm pour le Chamaerops humilis var.cerifera, jusqu'à 70 cm pour les variétés à larges feuilles), de couleur vert clair sur le dessus et souvent légèrement laineuses dessous (fibres blanchâtres). Elles sont parfois presque bleues (Chamaerops humilis var.cerifera). L'extrémité des segments est divisée en deux parties. Le pétiole vert, de 50 cm à plus d'un mètre de longueur, est couvert sur sa partie inférieure de fibres laineuses blanchâtres et muni de terribles épines jaune-marron sur les côtés.
Floraison : les Chamaerops humilis sont habituellement dioïques, il existe donc des plantes mâles et des plantes femelles. Les inflorescences émergent tous les ans entre les feuilles (interfoliaire). Elles sont très courtes, peu ramifiées et portent parfois des fleurs bisexuées. Les fleurs, peu nombreuses, sont d'un beau jaune vif. Les sujets femelles produisent une grande quantité de fruits ovoïdes de couleur orange foncé à rouge, contenant chacun parfois deux graines ovoïdes marron. La pulpe des fruits a une très mauvaise odeur.
Multiplication : les graines fraîches germent rapidement, parfois quelques semaines après le semis, le plus souvent 2 à 3 mois plus tard. Les jeunes plantes se développent assez lentement les cinq premières années puis la croissance s'accélère grandement (comme pour la plupart des palmiers) compte-tenu de la taille finale de l'espèce. »

(d’après les pancartes pédagogiques implantées sur le site).

 

 


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- 07 - LE PARC DE L'ECO-VALLEE - LE CYPRES DU CACHEMIRE


A propos de la photo 07 :

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LE PARC DE L'ECO-VALLEE
LE CYPRES DU CACHEMIRE

cupressus cashmeriana
« C'est un arbre couramment employé à des fins ornementales aussi bien dans son lieu d'origine que dans toutes les régions de climat tempéré-chaud. Beaucoup parmi les arbres cultivés sont des variétés sélectionnées, notamment au feuillage de couleur bleu brillant et au port pleureur. Le Cyprès du Bhoutan est l'arbre national du Bhoutan, où il est souvent associé à des sites religieux. Il est largement planté autour des monastères et des temples.
Selon certains auteurs le nom de Cupressus viendrait de Cyprus (Chypre) qui indique l'origine Chypriote du Cyprès toujours vert, Cupressus sempervirens. Le nom spécifique cashmeriana, « du Cachemire », s'explique par le fait que l'espèce a d'abord été découverte dans cette région, bien qu'elle n'y existe pas à l'état sauvage, en 1838 par John Forbes ROYLE, botaniste britannique attaché à la Compagnie des Indes. Les anglophones le nomment « Kashmir cypress ».
Le Cyprès du Cachemire ou Cyprès du Bhoutan est considéré comme une espèce menacée et figure dans la liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature.

Origine : est de l'Himalaya (Bhoutan et zones adjacentes de l'Arunachal Pradesh au Nord-Est de l'Inde). Famille : cupressacées.
Habitat : le Cyprès du Cachemire pousse à des altitudes comprises entre 1 250 et 2 800 m. Comme tous les Cupressus, il possède une racine principale pivotante, il aime les sols profonds, riches, frais et bien drainés. Il lui faut de la chaleur et de l'humidité. Il ne supporte pas la sécheresse.
Rusticité : supporte le froid jusqu'à -7°C. Exposition : plein soleil ou mi-ombre.
Port : c'est un conifère de taille moyenne pouvant atteindre 20 à 45 m de haut. Sa croissance est moyenne les premières années puis nettement plus lente.
Tronc-Ecorce :le diamètre du tronc peut atteindre les 3 m. L'écorce d'un brun-rouge se desquame (perte des parties mortes) en lanières.
Feuillage : le feuillage persistant et aromatique pousse en rameaux nettement pleureurs de ramules très fines aplaties de couleur bleu-vert. Les feuilles sont en forme d'écailles de 1 à 2 mm de long, et jusqu'à 5 mm de long sur les pousses principales. Les jeunes arbres, jusqu'à cinq ans, ont un feuillage juvenile formé de feuilles en aiguilles souples de 3 à 8 mm de long.
Floraison : la floraison a lieu en hiver, elle est minuscule en groupes séparés mâles et femelles.
Fruits : les cônes femelles, ovoïdes, de 10 à 33 mm de long sur 10 à 30 mm de large sont constitués de 8 à 12 écailles. Ils sont vert foncé devenant brun foncé à la maturation, au bout de 24 mois après la pollinisation. Les cônes s’ouvrent à maturité pour relâcher les graines. Les cônes mâles, qui ont 3 a 5 mm de long, libèrent leur pollen au début du printemps. »

(d’après les pancartes pédagogiques implantées sur le site).

 

 


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- 08 - LE PARC DE L'ECO-VALLEE - LE FAUX-POIVRIER


A propos de la photo 08 :

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LE PARC DE L'ECO-VALLEE
LE FAUX-POIVRIER

schinus molle
« Toutes les parties de l'arbre contiennent une huile essentielle à l'odeur aromatique épicée. Dans les Andes péruviennes où il est nommé « molle » (prononcer « moyé »), il sert de combustible, de barrière dans les champs et les pâturages. Il est planté le long des murets de pierres sèches pour les soutenir. Son écorce et sa résine ont des vertus médicinales très efficaces, connues depuis des temps anciens. Sa résine servait à embaumer les rois incas. Taillé, il rejette immédiatement sans dommage, c'est pourquoi il est utilisé comme le saule têtard d'Europe par les paysans andins, toujours à la recherche de bois et de combustible. On fabrique encore de nos jours dans les Andes une « chicha » (bière) à partir des fruits du molle. L'espèce est également cultivée pour son caractère ornemental en Amérique du Sud et Centrale et dans les jardins méditerranéens.
Shinus mdffe vient du latin « schinos » : lentisque produisant un suc semblable à sa résine, et « mollis » qui veut dire « velu ».Vrais et Faux Poivres : le poivre est une baie issue d'une plante originaire d'Inde, de la côte de Malabar plus précisément, appelée « Poivrier ». Le poivre fait partie de la famille des pipéracées et se présente sous la forme de grappes. Il faut compter environ sept ans pour que la liane produise ses premières baies.
Son nom, Piper nigrum, du Sanskrit Pippali, est le seul grain à pouvoir être officiellement appelé poivre en France. Les autres variétés doivent préciser leur origine, un qualificatif de goût ou bien une particularité physique comme «.poivre long » par exemple.
On distingue par conséquent les vrais et les faux poivres, ces derniers ne bénéficiant pas de l'appellation Piper nigrum. Ainsi, le poivre rosé, très aromatique, est certes légèrement piquant mais provient d'une plante d'Amérique le « Faux-Poivrier ». Il en va de même pour le poivre de Jamaïque, aussi appelé 4 épices, qui rappelle des saveurs de girofle, cannelle, muscade et poivre noir.
Origine : Amérique du Sud.
Famille : anacardiacées.
Habitat : le Faux-Poivrier craint le froid. Il se développe bien dans le Midi de la France. Il aime les sols bien drainés. L'arbre adulte supporte une sécheresse temporaire. Les racines peuvent en effet s'enfoncer jusqu'à 30 mètres de profondeur pour chercher l'eau.
Rusticité : l'arbre souffre en dessous de -5°C, donc à réserver pour les régions aux hivers doux. Exposition : soleil.
Port : son port retombant, sa croissance rapide et son feuillage persistant sont trois atouts du Faux-Poivrier. Dans de bonnes conditions, le Faux-Poivrier atteint rapidement 10 à 15 m de hauteur. Sa croissance est rapide, de l'ordre d'un mètre par an.
Tronc-Ecorce : le tronc est noueux et l'écorce noir rougeâtre.
Feuillage : les feuilles persistantes sont multipennées et les folioles fines. Les rameaux retombent vers le sol.
Floraison : de petites fleurs jaune pâle assez insignifiantes sont regroupées en grappes pendantes au printemps.
Fruits : baies rosés au goût poivré, utilisables en cuisine ou dans la pharmacopée traditionnelle, mais en respectant certaines précautions pour éviter les effets toxiques.
Usage : c'est un arbre d'alignement, au bord d'un bassin... »

(d’après les pancartes pédagogiques implantées sur le site).

 

 


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- 09 - LE PARC DE L'ECO-VALLEE - LE PALMIER CHANVRE


A propos de la photo 09 :

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LE PARC DE L'ECO-VALLEE
LE PALMIER CHANVRE

( ou DE CHINE ) trachycarpus fortinei
« C'est sans doute l'espèce la plus cultivée de tous les palmiers dits « rustiqi Trachycarpus fortune! peut survivre à des températures de l'ordre de -15°C. Seules deux peuvent survivre à des températures encore plus basses : le Rhapidophyllum hystrix d'Amérique du Nord (jusqu'à -25°C) et le Nannorrhops ritchieana des montagnes et déserts d'Asie Centrale (jusqu'à -20°C). Ces deux espèces sont, en raison de leur croissance désespérément lente, très difficiles à se procurer en grande quantité. Le Trachycarpiç fortune! a donc aisément surclassé ces deux plus sérieux concurrents en terme de résistance au froid grâce à sa rapidité de croissance, sa tolérance aux sols de toute nature, et son excellent comportement dans des régions de moindre ensoleillement.
« fortunei », en l'honneur de Robert Fortune, botaniste anglais qui a ramené des graines de Chusan, en Chine, vers 1850. Syn. Chamaerops excelsa, Trachycarpus excelsa...
Il pousse parfaitement à l'ombre de grands arbres, souvent même mieux qu'en plein soleil où le vent et la sécheresse lui donne un aspect moins luxuriant.
Rusticité : forêts en zones montagneuses, en Chine centrale.
Utilité :en Chine, on utilise la très résistante fibre récoltée sur les stipes pour fabriquer des balais, des brosses, des paillassons, des cordes et des vêtements imperméables. Les stipes eux-mêmes, très résis¬tants à l'humidité, servent également de poteaux.
Stipe : jusqu'à 12 m de hauteur et 15 cm de diamètre. Recouvert de plusieurs couches de fibres marron entrelacées qui persistent plusieurs années après la chute des feuilles avant de se décomposer et de laisser apparaître un stipe annelé, relativement fin, de couleur grise.
Couronne : environ 30 feuilles palmées, de 70 cm à 1,20 m de large lorsque la plante se développe à l'ombre, de couleur vert foncé sur le dessus et souvent légèrement glauque dessous. L'extrémité des quelques 40 segments est divisée en deux parties. Le pétiole vert, de 50 cm à plus d'un mètre de longueur, est couvert sur sa partie inférieure de fibres laineuses blanchâtres.
Floraison : les Trachycarpus sont habituellement dioïques, il existe donc des plantes mâles et des plantes femelles. Les inflorescences émergent tous les ans entre les feuilles (interfoliaire). Elles sont plutôt courtes et très ramifiées. Les fleurs très nombreuses sont d'un beau jaune vif. Les sujets femelles produisent une grande quantité de fruits noir-violet, contenant chacun une graine marron de la forme d'un petit haricot d'environ 1 cm de long.
Multiplication : les graines fraîches germent rapidement, parfois quelques jours après le semis, le plus souvent 1 à 2 mois plus tard. Les jeunes plantes se développent assez lentement les trois premières années puis la croissance s'accélère grandement (comme pour la plupart des palmiers) compte tenu de la taille finale de l'espèce. »

(d’après les pancartes pédagogiques implantées sur le site).

 

 


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