L'armée du Rhin est l'ensemble des forces armées révolutionnaires affectées aux opérations en territoire germanique dans la région du Rhin.
Sébastien Marcel Biasini (1841-1913), fils d’un tailleur de pierre niçois, fait ses études d’architecture à l’école des Beaux Arts de Paris. De retour à Nice, il y fait carrière à partir de 1868. Il habite la villa «Les Arènes» en face du « Régina Palace » dont il est l’architecte.
Parmi ses œuvres, la Villa « Les Palmiers », dite le « Palais de Marbre » pour Ernest Gambart en 1879, et qui abrite aujourd’hui les Archives Municipales.
Jules Chéret, né à Paris le 1er juin 1836 et mort à Nice le 23 septembre 1932, artiste peintre et lithographe, assura sa renommée par l'art de l’affiche.
En 1866, Jules Chéret ouvre son premier atelier de lithographie à Paris.
En 1889, année de sa première exposition d'affiches, à Paris, il obtient la médaille d'or à l'Exposition Universelle.
En 1890, nommé chevalier de la légion d'honneur, il débute son activité de peintre.
En 1895, il entreprend des œuvres monumentales : à Evian, à Paris, (salon de l'hôtel de ville, rideau du théâtre Grévin ; à Neuilly-sur-Seine, à Nice, la salle des fêtes de la préfecture (1906).
Il cesse de peindre en 1925, devenu aveugle. Il meurt en 1932 dans sa villa Foréal sur le Mont Boron à Nice.
D'une très ancienne famille niçoise, les Bréa sont trois peintres du XVème siècle et XVIèmesiècle. Louis est le plus célèbre ; il collabore avec son frère Antoine, et le fils de ce dernier, François, prolonge la carrière artitistique familiale. Les œuvres de Louis Bréa sont connues dans le triangle de la maison de Savoie, Nice-Gênes-Turin et constituent un patrimoine religieux unique.
Victor de Cessole (1859-1941), est le petit fils du comte Hilarion Spitalieri de Cessole, président du Sénat de Nice de 1835 à 1845. Licencié en droit, sa passion pour les sciences et la photographie, le mènera à fréquenter plusieurs sociétés savantes.
En 1889, il adhère au Club Alpin Français à Nice, et gravit les sommets du Mercantour et de l’Argentera, dont il dresse les cartes et effectue de nombreuses prises de vues sur plaques de verre. Il favorisera ainsi le développement du tourisme de montagne dans la région.
Un sommet du Mercantour de 2915 mètres d’altitude porte désormais son nom.
A sa mort il lègue ses collections, comprenant près de 45 000 ouvrages et documents sur Nice, 30 000 photographies, 3000 plans et cartes, à la municipalité niçoise ; celles-ci les expose au musée Masséna.
En 1859, avec Garibaldi et Cavour, c'est le début de l’unification de l’Italie, qui crée en 1872, des unités spéciales équipées et entraînées pour combattre en montagne, les Alpini. La protection de la frontière des Alpes devient une nécessité pour la France ; le 24 décembre 1888, une loi crée les troupes de montagne : «bataillons alpins de chasseurs à pied»s, qui deviendra plus «bataillons de chasseurs alpins» (B.C.A).
Aujourd’hui douze bataillons alpins sont rattachés aux deux corps d'armée défendant les Alpes : les 14ème et 15ème Corps; le 22ème BCA de Nice faisait partie de ce dernier.
Photo Marie MAYER
Louis Delfino est né à Nice en 1912 ; il y est mort en 1968.
1931 : il entre à l’école de Saint-Cyr ;
1933 : il s’engage dans l’aviation ;
1934 : il obtient son brevet de pilote ;
1938 : il rentre dans la chasse ;
1940 : il est commandant de la 4ème escadrille du GC II/9 ;
1944 : il rejoint l'escadron de chasse Normandie-Niemen, dont il devient le commandant ;
1945 : il est promu au grade de lieutenant-colonel ;
1961 : Il est promu au grade de général de Division ;
1964 : Il est promu au grade de général cinq étoiles d'Armée Aérienne ;
Il termine la guerre avec 20 victoires aériennes dont 16 sont homologuées
il deviendra alors, chef d'Etat-Major, commandant de la Défense Aérienne, commandant de l’Ecole de l'Air, enfin, inspecteur général de l'armée de l'air.
Une stèle érigée dans le square Normandie-Niemen lui rend hommage à Nice ; le buste est réalisé par Marcel Mayer.
L’avocat Alfred Borriglione, né à Nice en 1841 et mort à Sospel en 1902, a été maire de Nice, puis député et sénateur des Alpes-Maritimes. Il s’oppose à l’Empire lors du plébiscite de 1870, et défend la cause du retour du Comté de Nice à l’Italie ; en 1876, il se rallie enfin à la République ; homme politique de gauche, il est partisan de Gambetta et Ferry.
Raoul Dufy, (1877-1953), séjourne à Nice à plusieurs reprises. Séduit par le vieux Nice et la Jetée Promenade, il y trouve l’inspiration de nombreux tableaux; son épouse, ancienne modiste niçoise, en a fait don d'une grande partie à la ville ; ces oeuvres sont exposées au musée des Beaux Arts, sur la colline des Baumettes.
A son décès, la ville de Nice offre un emplacement au cimetière de Cimiez pour son inhumation définitive en 1956.
Charles-Félix de Savoie, né en 1765, mort en 1831 à Turin, fut roi de Sardaigne et duc de Savoie de 1821 à 1831. Il est inhumé dans la sépulture des souverains de Savoie en l'abbaye royale d'Hautecombe.
Il est comte de Carmagnole en 1785, marquis de Suze en 1796, prince héritier de nombreuses couronnes dont celles de Savoie, de Sardaigne, de Chypre et de Jérusalem, vice-roi de Sardaigne.
A Nice, il agrandit le port et en modifie certaines franchises; les commerçants, en remerciement lui érigent une statue, (de Paul-Emile Barberi), dont l'index indiquait le port ; en 1853, Victor-Emmanuel II supprima le port-franc; en représailles, les niçois lapidèrent la main de la statue, symbole d'une promesse non tenue; les doigts cassés sont restés en l'état.
Homme de lettres et de théâtre, d'origine génoise, né en 1900, Francis GAG (François Gagliolo de son vrai nom), s'attache à la sauvegarde de la langue et des traditions niçoises.
Entre 1930 et 1960, il écrit de nombreuses pièces de théâtre, (La pignata d’or, Lou vin dei padre, la marche à la crèche...). Il créa également sur les ondes de radio Monte-Carlo «Tanta Vittourina» (une «Mado la niçoise» bien avant l'heure), caricature d’une niçoise de la vieille ville.
En dehors de son œuvre littéraire, il est à l'origine de l'association «les amis des petites vieilles» venant en aide au troisième âge.
A sa mort en 1988, la municipalité donna son nom au théâtre municipal de la ville de Nice.
Giuseppe Garibaldi, né à Nice le 4 juillet 1807 et mort à Caprera, le 2 juin 1882, est un homme politique italien. Il a combattu dans un grand nombre de campagnes militaires pour la réunification de l’Italie. Il est surnommé le Héros des Deux Mondes en raison des opérations militaires qu'il a réalisées en Amérique du Sud et en Europe.
En 1833, il adhère à la «Jeune-Italie» de Mazzini, dans le but de libérer l’Italie, sans qu’elle ne tombe sous l’autorité du royaume Piémontais.
En 1834, enrôlé dans la marine Sarde et après une expédition militaire contre la monarchie Sarde, il est condamné à mort pour traîtrise et traqué par la police. Il passera alors 13 ans en exil en Amérique du Sud.
De retour en 1859, Garibaldi prend la tête des Chasseurs Alpins contre les Prusses.
Le 6 mai 1860, c’est l’expédition des «Mille»:
Le 27 mai, il entre à Palerme, le 7 septembre à Naples, Le 26 octobre il rencontre Victor Emmanuel II et en novembre il part pour Caprera.
En 1862, il est blessé à Aspromonte.
En 1866, il se bat dans le Trentin. En 1867, il tente de s'emparer de Rome. En 1870, Garibaldi participe à la guerre aux côtés de la France contre la Prusse. En 1871, Garibaldi est élu à l'Assemblée Nationale française.
Fille de Charles de Sicile, duc de Calabre, et de Marie de Valois, née à Naples en 1326, Jeanne 1ere d'Anjou-Sicile, dite la reine Jeanne, épouse André de Hongrie, duc de Calabre, fils de Charles Ier Robert d' Anjou, roi de Hongrie, en 1333 à l’âge de huit ans. Elle est couronnée reine de Naples en 1343. Elle meurt en 1382.
Jeanne arrive à Marseille le 20 janvier 1348 où elle reçoit un accueil chaleureux.
Elle se rendit ensuite à Aix-en-Provence où l'accueil des barons de Provence fut assez hostile. Elle s’engage alors à ne rien aliéner de la Provence.
Elle se rend ensuite le 15 mars en Avignon afin d’y rencontrer le pape Clément VI: elle lui cède la ville le 9 juin.
Elle quitte Avignon le 21 juillet et rentre à Naples le 17 août 1348. Commence alors une longue période de désordres, guerres civiles, intrigues, qui amèneront le rapprochement du Comté de Nice vers le comté de Savoie de Amédée VII.
François Stéphen Emile Liégeard, connu sous le nom de Stéphen Liégeard (né à Dijon le 29 mars 1830, et décédé à Cannes, le 29 décembre 1925, est un écrivain et poète français, instigateur du terme «Côte d'Azur» (livre du même nom publé en 1887) pour remplacer la dénomination «Riviera», terme toujours utilisé par les italiens et par les anglais.
Les Ligures, venus du N. E. de l'Europe, apparaissent vers 1800 avant J.C et en colonisent la plus grande partie. Ce peuple n'a laissé que peu de traces, car il ne connaissait pas l'écriture (ils sont probablement les auteurs des gravures du Mont Bego. Ils ont transmis oralement aux historiens grecs et romains leur vie, leurs coutumes. L'historien romain Florus les décrit ainsi : «Les Ligures, qui habitent immédiatement au pied des Alpes, entre le Var et le Macra (Coni), et se dissimulent au milieu de fourrés broussailleux, étaient encore plus difficiles à trouver qu'à vaincre. Protégé par la nature du pays et par sa rapidité à fuir, ce peuple infatigable et agile se livrait, suivant les occasions, au brigandage plus qu'à la guerre»
Les Ligures, appelés capilatti par les Romains, étaient des montagnards batailleurs ; ils seront souvent utilisés comme mercenaires par les Romains ; ceux-ci mettrons 160 ans à les soumettre, de 154 avant J.C., (bataille d'Aegitna), à 6 après J.C., (trophée d'Auguste).
Les principales tribus ligures étaient :
-Les Vésubianii, dans la vallée de la Vésubie, qui contrôlaient le col des Fenêstres.
-Les Ectinii, dans les hautes vallées du Var et de la Tinée.
-Les Nemeturii, da
ns la haute vallée du Var.
-Les Eguituri, dans la moyenne vallée du Var.
-Les Vélaunii, vers Saint-Vallier et l'Estéron.
-Les Oxybiens, chef-lieu Aegitna (Le Loubet).
-Les Nérusiens, chef-lieu Vence.
-Les Déciates, entre Siagne et Brague chef lieu Vallauris.
-Les Oratelli, dans les vallées de la Roya et de la Bévéra.
-Les Veamini, vers Guillaumes.
-Les Védianti, entre le Var et La Turbie et dont la métropole était Cimiez, que les Romains choisiront comme capitale de la province des Alpes-Maritimes en l 'an 7 avant J.C.
Les Ligures ont été débordés à l'ouest, par les Celtes et en Italie, par les Celtes et par les étrusques.
Leur culture a définitivement disparu, quand ils ont été intégrés à l'Empire romain sous Auguste.
L’avocat Bernard Martin Seytour (1791-1875), était un notable niçois. En 1832, au conseil communal, il participa au vote qui permit la construction de l’église du Vœu sur le quai Saint Jean Baptiste, destinée à enrayer l’épidémie de choléra.
Mais c’est en qualité de chansonnier de langue nissarde, qu'il a acquis sa notoriété.
Ancien industriel, conseiller municipal, niçois, et dont les ateliers étaient proches de la rue portant son nom. Par extension le pont a également adopté son nom.
Aaron Messiah, est né à Nice en 1858 et y est mort en 1940 ;
Parmi ses réalisations :
en 1898, pour Victor Masséna, la « villa Masséna » sur la Promenade des Anglais ;
en 1902, pour le roi de Belgique Léopold II, « la villa Leopolda », à Saint Jean Cap Ferrat ;
en 1904, pour le parfumeur François Coty, « le Château Sainte Hélène », devenu le Musée d'Art Naïf ;
en 1909, la villa « Ile-de-France » (Ephrussi-de-Rothschild) à Saint Jean Cap Ferrat (classée au titre des monuments historiques par arrêté du 3 septembre 1996 et label patrimoine XXème siècle par circulaire du 1er mars 2001 ;
à partir de 1910, en collaboration avec son fils Gaston, il construit des demeures et immeubles à Nice, dans un style plus dépouillé, laissant présager le style art-déco : « castel du Mont Alban » (résidence de sir Elton Jones, « Les Palmiers » ou « le palais Alphonse Karr »….
Masséna, orphelin très jeune, à l’âge de 13 ans, s’embarque comme mousse sur un vaisseau. Quatre ans plus tard, il s’engage dans le régiment Royal-Italien. En 1789, adjudant depuis plusieurs années, il est au sommet de la hiérarchie pour un roturier. Il quitte l’armée, s’installe à Antibes et s’y marie.
En 1793, il est nommé général de brigade, puis général de division de la Garde Nationale.
Masséna reçoit le commandement de l’avant-garde de l’Armée d’Italie et se distingue à Montenotte, à Dego, à Lodi, dans le Milanais. A Rivoli, son action est décisive. En septembre 1799, il bat les Autrichiens et les Russes à Zurich.
Devenu député en juillet 1803, il reçoit le bâton de maréchal en 1804. L’année suivante, Masséna reprend du service en Italie.
En 1805, Masséna reçoit le commandement de l’Armée de Naples, afin d’installer Joseph sur le trône.
En mars 1809, il organise un corps de 40 000 hommes et rejoint la Grande Armée pour la campagne d’Autriche. A Wagram les 5 et 6 juillet, il contient le gros de l’attaque autrichienne. A la fin de cette campagne, Masséna est fait prince d’Essling.
Gouverneur militaire de Marseille, il reste en fonction à la première Restauration. Pendant les Cent-Jours, Masséna se rallie à l’Empereur. Commandant de la Garde nationale de Paris après Waterloo, Louis XVIII le démet rapidement de cette fonction. Il meurt le 4 avril 1817 à Paris, âgé de 58 ans.
Henri Matisse (1869-1954), ne commence à peindre qu’à l’âge de vingt ans, lors d’une longue convalescence. Inscrit au cours de Gustave Moreau, il y rencontre ses futurs condisciples «fauves». Après un été passé à Collioure, Matisse et ses compagnons, que l’on surnomme «fauves», exposent au Salon d’Automne des œuvres qui font scandale, en particulier «La Femme au chapeau». La courte période fauve terminée Matisse revient au dessin. Dans les années 1920-1930, après avoir passé une partie de l'hiver 1916-1917 à Nice, Matisse décide de rester plus longuement sur la Côte d'Azur", qu'il considère comme un paradis, dont il recherche la transcription dans ses toiles. Jouissant d’une notoriété internationale, le peintre reçoit la commande des vitraux de la chapelle de Vence en 1948, et se consacre aux gouaches découpées, qui lui permettent d’allier peinture et sculpture.
Il est inhumé au cimetière de Cimiez.
Jean Médecin est né et mort à Nice (1890-1965); Il fait ses études de droit à Paris, puis, pendant la première guerre mondiale, il se distingue à Verdun ; il est décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de Guerre.
1919 : il est avocat à Nice et élu conseiller municipal.
1928 : il est élu maire de Nice ; il le sera pendant 34 ans.
1931 : il est conseiller général de Sospel ;
1932 : il est élu député ;
1939 : il est élu sénateur ;
1940 : il vote les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain ;
1942 : il s’oppose à l’occupation fasciste italienne ;
1943 : il est démis par les occupants italiens et quitte Nice ;
1944 : il est arrêté, incarcéré, et s’évade ;
1945 : après un échec aux élections municipales, il retrouve son siège de député ;
1947 : il retrouve son siège à la mairie ;
1951 : il est élu président du Conseil général ;
1953 : il est candidat à l'élection présidentielle ;
1955-1956 : il est secrétaire d'état à la présidence du conseil sous Edgar Faure ;
Pendant les 34 ans de ses mandats, Nice est passé au cinquième rang des villes françaises, et ses réalisations sont nombreuses ; parmi les principales, on peut citer les débuts de la couverture du Paillon, l’aménagement de la Promenade des Anglais en double voie, le début de la Voie Rapide, l’aménagement de la place Masséna avec la fontaine du Soleil, la construction du palais des expositions, la construction de l'aéroport Nice Côte d'Azur, l’ouverture du Marché d’Intérêt National, l’ouverture de nombreux musées et centres culturels tels que le Centre Universitaire Méditerranéen ou le conservatoire national de musique de la villa Paradiso...
Une stèle est érigée en son hommage promenade des Anglais (photo ci-dessus); le buste est l’œuvre de Marcel Mayer.
Eugène Melchior, vicomte de Vogüé, né à Nice en 1848 et mort à Paris en 1910, est un écrivain et homme politique. Il est élu à l’Académie française en 1888 ; en 1897, dans son roman « Jean d’Agrève » il fait l’éloge de la Côte d’Azur.
L’écrivain niçois Louis Nucera, (1928-2000), d'origine italienne, commence à travailler très tôt afin de compléter les revenus familiaux. Journaliste, puis directeur littéraire chez Lattès, ses rencontres, avec Joseph Kessel, Jean Cocteau, Picasso, Moretti ou encore Georges Brassens, avec qui il se lie d'amitié, influenceront son écriture.
En 1970, il publie son premier roman, «L'Obstiné» ; de ses amitiés, il tirera «Mes ports d'attache», une galerie de portraits de Cocteau, Nabokov ou encore Henry Miller. Il décrit la vie des immigrés italiens dans «Le ruban rouge».
Il reçut le Prix Interallié en 1981.
L'Académie française lui décerne le Grand Prix de littérature en 1993 pour l'ensemble de son œuvre. Passionné de vélo, («Mes rayons de soleil» publié en 1987), il est fauché par un automobiliste, alors qu'il roulait sur la N202 en août 2000.
(1842 - 1911), Maurice Rouvier, avocat de formation, a été banquier, journaliste avant de devenir un homme politique républicain.
En 1885, battu aux élections législatives des Bouches-du-Rhône, il se fait élire dans les Alpes-Maritimes, grâce au soutien d'Alfred Borriglione, le maire de Nice. Plus tard il est élu dans la circonscription de Grasse, avant de devenir conseiller général de Breil sur Roya, et enfin président du conseil général des Alpes-Maritimes.
Plusieurs fois ministre du commerce ou des finances, il est compromis dans l’affaire du canal de Panama, mais obtiendra un non-lieu. Il sera président du Conseil à trois reprises entre 1887 et 1906.
Réparate, patronne de Florence, Nice et Teano en Campanie, est née à Césarée en Palestine, et morte en 250, à l'âge de 15 ans, persécutée par l'empereur romain Dèce.
Elle fût brûlée vive, mais sauvée par une averse providentielle. On lui donna à boire de la poix bouillante, mais elle survécut encore. Elle fut décapitée, et son corps déposé dans une barque, dériva sur la Méditerranée. A l’approche des côtes niçoises, elle fut ramenée sur le rivage par des anges. Ses restes furent déposés dans une chapelle du Vieux-Nice puis dans la cathédrale Sainte-Réparate en 1690.
Le roi de France, François Ier, allié au sultan Turc Soliman le Magnifique, ordonna de prendre la ville de Nice, contrairement à la promesse faite en 1523 de renoncer aux droits de la couronne de France sur Nice ; en 1543, le Comte d’Enghien, à la tête de vingt mille français et turcs assiègent Nice, tandis que Khayr ad-Din Barberousse, allié des turcs, l’attaque par la mer.
La défense faiblissant, Catherine Ségurane, bugadière niçoise, assomma avec son battoir à linge un porte-drapeau turc et s’empara de son drapeau.
On dit également qu’elle montra aux turcs son postérieur, ce qui aura pour effet de les faire fuir. Cela n’empêcha pas la ville basse de capituler le 22 août, mais le Château résista.
Les Français pillèrent la ville basse, et Barberousse fit entasser dans des bateaux près de 5000 prisonniers de Nice et des villages voisins, pour être vendus comme esclaves. C’est la flotte espagnole qui contraint Barberousse à relâcher les prisonniers.
Le 8 septembre, Charles Quint et Charles III de Savoie poussèrent les français et les turcs à se retirer, d’une ville, qu’ils avaient entièrement dévastée.
Chaque année, un hommage lui est rendu par une procession dans le Vieux-Nice; celle-ci s'achève par une messe en niçois dite en l'église Saint Martin Saint Augustin, et un dépôt de gerbes au monument érigé en son honneur.
Militant communiste et cheminot résistant, mort pour la France en 1942.
L’ecossais Tobias George Smolett, né le16 mars 1721 à Renton, décédé le 17 septembre 1771 à Livourne, était médecin, avant de se tourner vers la littérature.
En 1763, il entreprend un voyage de la France à l'Italie. Il arrive à Nice en fin d’année, et y demeure jusqu'au printemps 1765. Il y recouvre la santé sous le soleil hivernal de la Côte d'Azur".
Ses récits de voyage connaissent un réel succès, et attirent ainsi de nombreuses familles et artistes anglais fortunés.
Le philosophe suisse Johann Georg Sulzer, né le 16 octobre 1720 à Winterthur et mort le 25 février 1779 à Berlin, étudie la théologie à Zurich ; en 1747, il est professeur de mathématiques à Berlin.
Il est le premier écrivain de langue allemande à écrire sur Nice, et joua ainsi le même rôle que Tobias Smolett pour la renommée touristique de Nice.
Né et mort à Turin (1790-1865), Nicolas Thiole, officier de la Grande Armée, entre en 1815 au service du roi de Sardaigne. A Nice, en 1859, il est président des «Médaillés de Sainte-Hélène» ; La médaille de Sainte-Hélène récompense les militaires ayant combattu sous les drapeaux français de 1792 à 1815.
Jacques Toja est un comédien né à Nice le 1er septembre 1929 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 mars 1996.
Il est pensionnaire de la Comédie-Française de 1953 à 1957, en est sociétaire de 1960 à 1984, enfin administrateur général de 1979 à 1983.
Antoniucci Volti né en 1915 en Italie à Albano, mort en 1989 à Paris, est sculpteur, dessinateur et graveur. Il est ancien élève de l’école des arts décoratifs de Nice, et de l’école nationale des Beaux-Arts de Paris. Antoniucci Volti consacre toute son oeuvre à glorifier la femme, dans la lignée des Maillol, Bourdelle ou Rodin.
Les oeuvres de Volti agrémentent les jardins et lieux publics de nombreuses villes de France ; à Nice, on peut admirer par exemple « la femme endormie » du jardin Alsace-Lorraine (Photos 11 et 12), ainsi que la fontaine « des trois Grâces » du jardin Albert 1er, non loin de la place Masséna (photos 18).
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